Le Process Work | processwork

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Les Conflits ne sont pas Seulement causés par les Personnes!...

Arnold Mindell, le fondateur principal du ProcessWork, a dit "Ce sont les gens qui sont à l'origine des nos conflits" (it's people that cause our conflicts)...

Mais:

Les conflits ne sont pas seulement causés par les personnes ou les problèmes non résolus ; ils émergent et prennent forme aussi du fait de la nature même des forces qui sont à l’origine de l’univers (avec les forces de destruction comme partenaires égales), des forces qui traversent le monde en rejetant les individus, les relations, et parfois des nations toutes entières quand elles envahissent et remplacent notre conscience par quelque chose de beaucoup plus brut, de plus archaïque, de plus potentiellement mortel et d’apparemment spirituellement irrésistible.

Les forces contraires de Création et de Destruction, de Vie et de Mort, d’Expansion et de Contraction, d’Existence Physique et annihilation, d’Amour et de Haine, de Survie et d'Extermination, d’Oppression et de réaction vengeresse des minorités, peuvent tout d’un coup envahir le champ/nous envahir. Mais ces forces invisibles sont en fait toujours présentes, parfois à l’oeuvre mais jamais aussi puissantes que lorsque nous n’en avons pas conscience ou que nous les perdons de vue.

Ces Timespirits nous hantent. Ils viennent mettre des bâtons dans les roues, ils perturbent ce que nous avons patiemment construit- par nos relations, nos connaissances scientifiques, et notre intelligence dans la poursuite de stratégies solides pour atteindre les buts « hautement désirables que nous nous sommes fixés ».

De telles forces ne se manifestent pas qu’à grande échelle. Nous devons être attentifs et vigilants envers des signes presque invisibles, également. Lorsque nous parlons de « flickering signals »(signaux intermittents), de signaux doubles, de conflits invisibles, de conflits internes ou de rumeurs, l’énergie dont il est question peut s’apparenter à celle des timespirits. Et à un niveau intermédiaire, la relation entre timespirits et polarités demande parfois des capacités ressemblant celles de Holmes (Sherlock), notamment pour pister la polarité invisible- a partir des fois d’effets (apparemment) invisibles, ou « absents ». Il est probable que la compréhension quantique de tous ces éléments soit d’une aide précieuse.

Dans tous les cas la lumière de la conscience « ordinaire » ne suffit plus. Nos stratégies deviennent spectaculairement inefficaces lorsque nous perdons complètement conscience de ces forces fondamentales. Mais- conviction personnelle- aussi puissantes soient elles, elles ne peuvent nous vaincre que si nous abandonnons notre obligation et droit fondamental à l’amour et “caring,” les uns envers les autres (et envers nous-mêmes). Il est possible que c’est justement cet Amour universel qui qui nous rend humains et qui nous relient à tout ce qui vit.

Maurice Brasher Normandie 042018.

Conflits & Communauté en Normandie:

Maurice Brasher propose, à la Bouvetière 27480, (en collaboration avec Jennifer de Gandt et Innovative Pathways), et à Paris, une application de ProcessWork aux conflits et situations bloquées. Les séminaires ont lieu au moins huit fois par an sans obligation (mais avec recommandation) de suivi en continu, et permettent de travailler des situations conflictuelles bloquées, qu’elles soient internes ou externes, à petite échelle ou grande échelle. Le ProcessWork de Arnold Mindell, telle que nous la pratiquons, permet de développer une meilleure relation aux conflits, et donc de mieux les vivre, si on ne peut pas éliminer un phénomène aussi puissant… Participer à « Conflits & Communauté » veut dire également bénéficier de la Facilitation, d’augmenter ses compétences à traiter avec hotspots, timespirits, polarités, frontières rôles, et fantômes.

Les sujets proposés (les abus, la guerre, le rang, les conflits familiaux &c.) sont enseignés dans un cycle qui s’étend sur deux ans. Il existe une Certification, facultative mais diplômante, en Facilitation de Processus à petite ou grande échelle.

ProcessWork à Paris et en Normandie:

Déroulement précis des journées ProcessWork :

- travail sur un thème précis (thème annoncé: d'actualité, ou fondamental au ProcessWork)

- clinique des conflits (1/2/3)

- deux ou trois Processus facilités

- exercices personnels pour Innerwork

- taches pratiques suggérées pour développer la "Process Attitude"

-Pourquoi ProcessWork pour consultants,coachs, enseignants, patrons ? Parce qu'il faut "brûler son bois", pas brûler le client...

-Pourquoi les conflits ? Parce que les êtres humains sont lancés sur un chemin de développement: et cette expansion nous fait marcher sur les plate-bandes des autres

-Et ces conflits, comment les traiter ? En se positionnant sur ses forces et faiblesses; et en assumant son rang (sa particularités, ses besoins, ses envies)

Pourquoi le Process Work nous tente?

Déjà, professionnellement, nous sommes nombreux à sentir les limites des méthodes et approches actuelles que nous utilisons pour accompagner nos clients, et pour progresser nous-mêmes. La frontière qui nous limite est mal (et diversement) définie, mais nous sentons la possibilité de « quelque chose de plus », autant pour nous que pour ces mêmes clients. En fait, quels que soient les outils que j’emploie, j’ai intérêt à connaître la manière dont mon monde à moi est structuré (et ce par quoi il pourrait se trouver déstructuré!).

Qu’est-ce qui structure toute intervention, toute situation, et qu’est-ce qui se passe lorsqu’on s’équipe pour suivre cela de près ?

Le Process Work ouvre la possibilité d’inclure et de traiter la plupart des éléments dans un contexte donné (un contexte de coaching, de processus de groupe, ou relationnel). Une approche basée sur le Process Work contribue un certain nombre de concepts et compétences qui augmentent l’efficacité de l’intervenant et les bénéfices pour les clients au niveau de leur relationnel et de leurs capacités à atteindre des objectifs. Le client qui bénéficie d’un accompagnateur formé au Process Work a toutes les chances en plus, comme bénéfice psychologique supplémentaire, de se trouver en contact avec une plus grande proportion de ses propres parties, et d’en accepter une nouvelle coexistence plus cohérente.

Le Process Work propose, donc, les concepts essentiels suivants:

1) la facilitation,

2) les polarités et

3) l’accès aux informations normalement enfermées dans les conflits (qui peuvent ainsi se trouver dédramatisées et utilisables.

S’investir dans le Process Work, est-ce aussi s’investir dans des conflits ?

Oui et non ! La focalisation sur les conflits internes ou externes (ou tout au moins le non-évitement) vient de la nature même du changement. Le changement va par définition nous amener jusqu’aux limites existantes. Pour changer les limites existantes on doit se heurter aux problèmes de frontière. Cette situation est conflictuelle. Mais avec le Process Work, il y a la possibilité d’une prise directe avec ces conflits comme éléments d’information négligés : d’où l’importance accordée à la facilitation. Faciliter ne veut pas dire contrôler, mais accompagner. Cet aspect trop souvent négligé, ou peu développé, est un élément crucial, car sa mise en jeu débouche souvent sur des transformations.

S’approcher de plus près - et de manière utile- des forces de la vie ?

Nous traitons tous les jours avec des possibilités de conflit ou de contentieux. Les forces impersonnelles qui nous travaillent ainsi sont en fait les forces de la vie. Le Process Work, à travers la facilitation, rend visibles et audibles ces grands thèmes à l’œuvre dans les contextes vécus par nos clients et par nous : le pouvoir, l’amour, les abus, la vengeance, le rang et privilège, l’inclusion et l’exclusion, les conflits de style et de culture. Plus intéressant encore, il révèle au grand jour les mécanismes par lesquels ils opèrent (les hotspots, timespirits, frontières, rôles, et fantômes), avec leur dynamique de base (les polarités). Sans la conscience de ces mécanismes, nous sommes plutôt à leur service, et ainsi bien positionnés pour en être les victimes.