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Orientation du travail :

 

Il n’a jamais été plus urgent de trouver une nouvelle méthode pour traiter les conflits. Contrairement aux méthodes existantes, celle-ci n’exige ni le calme ni même l’absence de problèmes pour être applicable : et elle ne culpabilise personne d’office… Etant donné l’importance de la Diversité en Process Work, la vraie tâche va souvent être d’inclure tous les éléments et ne pas se révolter inutilement contre la situation présente, actuelle. Donc, appliquer le Process Work aboutit souvent à s’occuper d’un ou de plusieurs conflits.

 

Les conflits, même larvés, bloquent les choses, limitent le développement et empêchent de vrais échanges. Et les conflits « venus d’ailleurs » peuvent même interrompre un travail légitime en cours.

Après des tentatives de « gestion », on se trouve dans le feu du conflit- lorsqu’il arrive- au pire moment. Car à ce moment-là, on n’en peut plus. Il y a enfin quelque chose de suffisamment fort ou visible à protéger ou à défendre. La phase suivante consiste normalement dans l’installation des mesures dissuasives, sinon répressives, avec de plus en plus de règles pour les sanctionner.

 

Nous avons besoin d’autre chose car ce système produit plus de conflits qu’il n’en résout réellement, et parce que les conflits résolus par la force, à quelque niveau que ce soit, constituent un appel à la vengeance (« à une suite ‘non-paisible’ »). Le Process Work révolutionne le paysage par la prise directe qu’il permet avec les conflits comme éléments d’information négligés, et par l’importance qu’il accorde à la facilitation*. La facilitation représente une capacité spécifique à développer, un élément crucial souvent négligé mais qui peut être transformateur.

 

Nous traitons tous les jours avec des possibilités de conflit. Les forces qui nous travaillent personnellement ainsi sont en fait les forces de la vie (impersonnelles !). Le Process Work, à travers la facilitation, rend visibles et audibles ces grands thèmes à l’œuvre : l’amour, les abus, la vengeance, la guerre, le rang et privilège, l’inclusion et l’exclusion, plus les conflits de style et de culture. Plus intéressant encore, il révèle les mécanismes par lesquels ils opèrent (les hotspots, timespirits, frontières, rôles, et fantômes), avec leur dynamique de base (les polarités). Sans la conscience de ces mécanismes, nous sommes plutôt à leur service, et ainsi bien positionnés pour en être les victimes. »

Maurice Brasher

*Dossier pour devenir Facilitateur Certifié sur demande

 

Structuration du travail:

 

a) Le parcours et le certificat :

Les modules du ProcessWork sont autonomes et nous recommandons un minimum de huit journées. Le parcours entier (l’ensemble des thèmes de base) couvre 20 jours (10 séminaires de 2 jours ou équivalent, et se déroule sur un maximum de deux ans. Ces 20 jours sont un préalable pour devenir facilitateur certifié. La proposition globale offre des séminaires en plus de ce « minimum », et permet également de choisir les séminaires selon les thèmes et selon sa disponibilité. Il n’y a pas de nombre minimum, donc il est possible de s’inscrire pour un seul séminaire ou pour tous, en dehors du Certificat. L’inscription au Certificat se fait sur demande, et après accord avec Maurice Brasher (EFPW).

 

b) Les modules:

Chaque module comporte plusieurs Processus avec Facilitation et Debrief, soutenus par des exercices de « innerwork » en binôme. Il contient également une mise en rapport de ses conflits personnels avec les trois niveaux de conflits (interne, externe/relationnel, et dans le monde), la « clinique des conflits ». Chaque stagiaire est invité à contribuer ce qui est chaud/important, et à participer aux Processus, qui traitent les conflits et l’expérience  de tout le monde.

 

 

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